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Sept jours. À l’échelle de la vie, ce n’est rien. Mais pour moi, ces sept derniers jours ont été un voyage. Un voyage où chaque heure a eu son importance, où chaque moment m’a rappelé ce que signifiait dire "non" à la cigarette. Aujourd’hui, je prends un instant pour regarder en arrière et mesurer le chemin parcouru. Que me disent mon corps, mon esprit, et cette petite voix intérieure qui doute encore parfois ?

Le sixième jour. Aujourd’hui, ce n’est pas seulement une introspection que je veux partager, mais un regard tourné vers l’extérieur. Que pensent les autres de mon choix de vapoter ? Leur attitude m’encourage-t-elle ou, au contraire, me pousse-t-elle à douter ? Ce voyage n’est pas qu’une affaire personnelle ; il se vit aussi à travers le prisme du regard des autres.

Le cinquième jour. C’est souvent là que tout bascule. Les premiers jours, le cerveau est trop occupé à gérer le changement pour se poser des questions. Mais une fois la routine installée, il commence à chercher ses anciens repères. Pourquoi ne pas reprendre ces réflexes qui apportaient une forme de confort ? C’est là que la lutte devient plus subtile, presque philosophique. Aujourd’hui, il s’agit de réinventer mes rituels, de redéfinir ce que signifie "prendre une pause".

Quatrième jour de transition vers la cigarette électronique. Alors que la nouveauté commence à laisser place à une routine, les sensations deviennent plus familières, mais certains ajustements restent nécessaires. Aujourd’hui, il est temps de mieux comprendre les subtilités de la vape et d’apprendre à éviter les erreurs courantes des débuts.

Troisième jour dans ce voyage vers une nouvelle habitude. Alors que les premiers jours ont été marqués par la découverte de la cigarette électronique, aujourd’hui, il s’agit de s’adapter et d’affiner ses choix. Une expérience qui, entre satisfaction et ajustements, commence à prendre une place importante dans la routine.

Hier soir, sous un ciel étoilé, j’ai fumé ma dernière cigarette. Une décision que je savais inévitable, mais que je redoutais. Comment dire au revoir à une habitude vieille de vingt ans ? Une habitude qui avait été là dans mes moments de joie, mes instants de stress, et mes longues réflexions nocturnes.

Je m’appelle Marc, j’ai 38 ans, et jusqu’à aujourd’hui, je me suis toujours considéré comme un fumeur. Pas un "fumeur invétéré", mais plutôt un adepte des moments volés. Ces instants où l’on s’éclipse avec une cigarette entre les doigts, persuadé que ce petit bâton de papier nous offre un répit dans le tumulte du quotidien.