Jour 6 : Le regard des autres sur mon choix de vapoter

Le sixième jour. Aujourd’hui, ce n’est pas seulement une introspection que je veux partager, mais un regard tourné vers l’extérieur. Que pensent les autres de mon choix de vapoter ? Leur attitude m’encourage-t-elle ou, au contraire, me pousse-t-elle à douter ? Ce voyage n’est pas qu’une affaire personnelle ; il se vit aussi à travers le prisme du regard des autres.

Les sceptiques et les curieux

Depuis que j’ai troqué mes cigarettes pour une vapoteuse, les réactions varient. Il y a d’abord les sceptiques : "Tu crois vraiment que ça marche ?" ou "Ce n’est qu’une autre addiction, non ?". Ces remarques ne sont pas méchantes, mais elles font réfléchir. Elles viennent souvent de personnes qui n’ont jamais essayé la vape ou qui restent ancrées dans l’idée qu’arrêter, c’est tout ou rien.

À l’opposé, il y a les curieux. Ces amis qui, intrigués par la vapeur parfumée ou les saveurs inhabituelles, me posent mille questions. "C’est quoi ton goût, là ? Ça sent la mangue ?" Ces échanges sont toujours intéressants, car ils transforment mon choix personnel en une discussion plus large sur les alternatives au tabac.

Les encouragements qui boostent

Ce que je retiens surtout, ce sont les encouragements. Hier, ma sœur m’a dit : "C’est bien que tu aies trouvé quelque chose qui te convient. Je suis fière de toi." Ce genre de phrase, simple mais sincère, agit comme un moteur. Elle me rappelle que ce changement est perçu, non pas comme un caprice, mais comme une véritable amélioration.

Mon entourage proche commence aussi à remarquer des différences concrètes : plus de cendriers odorants, des conversations sans interruption pour une pause cigarette, et un souffle plus léger lorsque je joue avec mes neveux. Ces petites choses comptent plus qu’on ne le pense.

Le regard dans le miroir

Au-delà du regard des autres, il y a le mien. Se voir différemment, c’est un des effets inattendus de cette transition. Je me surprends à avoir une certaine fierté, même si le chemin est encore long. Ce n’est pas seulement une question de santé, mais aussi de discipline, de capacité à choisir un autre chemin quand l’ancien ne me convenait plus.

Hier soir, en me brossant les dents, j’ai remarqué un changement simple : mes doigts ne portent plus cette odeur persistante de tabac. C’est presque imperceptible, mais suffisant pour me rappeler que chaque détail compte.

Conclusion

Le regard des autres, qu’il soit bienveillant ou critique, fait partie intégrante de ce parcours. Mais ce qui compte le plus, c’est le mien. Chaque jour, je me sens un peu plus en phase avec ce choix. Ce n’est pas seulement une question de vapoter ou non, c’est une question de se réapproprier sa vie, à son rythme.