Un simple embout... ou un vrai facteur de plaisir ? On a tendance à les sous-estimer. Pourtant, les drip tips (ou...
La cigarette electronique est-elle dangereuse ?
Nous allons tâcher de répondre à la question qui vous taraude en toute objectivité, sans biais commercial, en nous appuyant sur des faits scientifiques tirés de sources fiables. Alors, la cigarette électronique est-elle dangereuse ? Réponse ci-dessous !
La toxicité de la e-cigarette
Un rapport publié en 2015 par le Public Health England, l’agence de santé publique anglaise, a conclu que la cigarette électronique était à 95 % moins nocive que le tabac. (1) Cette affirmation se base sur pas moins de 185 études scientifiques. Depuis lors, le gouvernement britannique intime le peuple à se tourner vers cette solution afin de lutter contre le fléau du tabagisme. Nombreuses sont les autres études qui corroborent ces résultats, révélant un constat en faveur de la cigarette électronique. C’est notamment le cas de la fameuse analyse réalisée par L’université de Boston, qui avait abouti à la conclusion que le vapotage était 1000 fois moins dangereux que le tabagisme.
Cependant, l’OMS est venue ébranler l’opinion publique en 2019, en mettant en garde sur les effets délétères « incontestable » de la cigarette électronique. Ces allégations s’appuyaient sur le fait que des traces de métaux lourds cancérigènes tels que le plomb, le zinc le nickel et le chrome avaient été détectées sur les aérosols des vapoteuses. Les matériaux de fabrication utilisés en seraient une cause probable. Certains arômes alimentaires ont également été placés sur le banc des accusés, notamment la vanilline, le benzaldéhyde (fruits) ou le cinnamaldéhyde (cannelle).
Pour autant, la concentration de ces substances potentiellement dangereuses semble être trop faible pour représenter une quelconque menace pour la santé. Les résultats de différentes méta-analyses ont révélé que la quantité de substances chimiques et particules ultrafines présente dans la vapeur des e-cigarettes était dérisoire comparée à celle contenue dans la fumée du tabac. (2) En outre, il a déjà été établi que la cigarette classique contenait plus de 4000 éléments chimiques dont 250 d’une nocivité avérée.
Le rapport accusateur de l’OMS a déclenché de vives réactions chez certains experts, notamment de la part du Professeur Peter Hajek, directeur de l’unité de recherche en santé et mode de vie à l’Université Queen Mary. Il a qualifié cette étude de« militantisme contre le vapotage » et de« désinformation flagrante pour empêcher les fumeurs de passer à une option bien moins risquée ». De plus, il convient de préciser que les propos de l’OMS viennent contredire ce qu’affirment la plupart des études scientifiques réalisées sur le sujet. Les examens comparatifs entre les effets du tabac et de la vapote, tout particulièrement, demeurent sans appel.
La cigarette électronique est-elle dangereuse ? À ce jour, il est raisonnable de tirer la conclusion suivante : si elle ne semble pas à 100 % inoffensive, elle n’arrive cependant pas à la cheville de son ancêtre de papier et de tabac en termes d’impacts sur la santé. La majorité des études convergent dans ce sens, et de ce fait, un consensus existe au sein de la communauté scientifique à cet égard.
Une autre certitude est celle que le vapotage engendre une dépendance beaucoup plus faible que le tabagisme. Deux chercheurs de l’Université de Pittsburgh aux États-Unis ont mis en évidence cet état de fait en menant une enquête auprès de 13 311 adultes vapoteurs, fumeurs et vapofumeurs. (3)
La cigarette électronique est-elle dangereuse ? Les utilisateurs témoignent
Il est vrai que la mise sur le marché de la cigarette électronique est relativement récente. Aussi, il est n’est pas encore possible d’établir si ce dispositif présente ou non un danger pour la santé après plusieurs décennies d’utilisation.
Mais lorsque la science ne dispose pas encore de suffisamment d’éléments pour attester de la véracité d’une hypothèse, on peut toutefois se baser sur l’expérience du peuple pour obtenir un début de réponse. Si les effets sur le long terme n’ont pu encore être étudiés, les effets à court terme sont manifestes depuis plusieurs années déjà chez les vapoteurs réguliers.
Les bénéfices constatés
Certains effets positifs liés à l’arrêt du tabac au profit de la cigarette électronique sont largement éprouvés. Au vu des témoignages des vapoteurs exclusifs, nous pouvons en tout cas affirmer aujourd’hui avec certitude l’apparition de bénéfices immédiats.
Les toux intempestives cessent, le cœur ne s’emballe plus à la moindre course après le bus, le souffle retrouve toute sa puissance. La perception du goût des aliments et des odeurs environnantes reviennent. Les maladies respiratoires typiquement hivernales se raréfient (grippes, rhinopharyngites, bronchites, etc.). Les dents retrouvent leur blancheur tandis que le teint se recolore.
Passer de la cigarette à tabac à la vapoteuse signifie tout au moins s’assurer d’un meilleur état de santé immédiat. Il s’agit là d’un fait avéré.
Une dépendance largement réduite
Le fumeur voit son quotidien ponctué par des prises de cigarettes. À de nombreux moments-clés de la journée, il dégaine sont paquet et son briquet. Les plus typiques sont le café du matin, les pauses au travail, la fin du déjeuner ou du dîner, les soirées entre amis. Mais cette habitude s’étend à bien d’autres occasions encore. La cigarette fait aussi office de récompense après une corvée achevée… et même d’encouragement avant de se lancer dans la tâche en question ! Pour fumeurs les plus dépendants, le réflexe automatique d’allumer une cigarette survient dès le lever.
Après le passage à la cigarette électronique, les débuts sont à peu près identiques. Parfois, il arrive même que l’on s’accroche à son nouvel instrument par frustration due à la privation de l’ancienne cigarette. Mais il est fréquent de constater par la suite une diminution progressive de la consommation de vape. Semaine après semaine, on s’aperçoit qu’on la sort de sa poche moins souvent qu’on ouvrait son paquet de cigarettes auparavant. Le geste devient de moins en moins fréquent, il perd son caractère systématique.
Au bout de deux ans environ, certains vapoteurs passés au zéro nicotine remarquent même avec stupéfaction qu’ils « oublient » d’allumer leur e-cigarette en entamant leur café à la maison ou une bière au bar. La pensée ne leur vient qu’une fois arrivés au milieu de la tasse ou du verre... Alors que l’envie impérieuse d’une cigarette les envahissait dès la première gorgée lorsqu’ils étaient fumeurs !
L’explication est simple. La cigarette électronique ne contient comme agent addictif rien de plus que de la nicotine, sinon rien. Alors que la cigarette à tabac renferme bien plus d’agents servant à créer la dépendance... Explications ci-dessous.
À quel point le tabac est-il plus nocif que la e-cigarette ?
Les méfaits du tabac sont à ce jour largement connus. Mais comparons la nocivité de la cigarette traditionnelle et de la cigarette électronique. Les faits sont édifiants.
Une composition plus saine dans les e-liquides
Allumer une cigarette à tabac et en aspirer la fumée crée une combustion. Or, cette réaction chimique génère systématiquement du monoxyde de carbone, gaz inodore et insidieux responsable de dégâts considérables sur l’organisme. Cette substance hautement cancérigène est l’un des premiers facteurs responsable des décès prématurés chez les fumeurs.
Le tabac contient par ailleurs des goudrons, autre élément principal susceptible de provoquer le cancer. Ils viennent se déposer sur les parois pulmonaires, celles de la trachée, de la gorge et de la bouche et mettent plusieurs années à s’évacuer complètement.
Les e-liquides pour cigarette électronique sont dénués de monoxyde de carbone comme de goudrons.
De plus, la cigarette à tabac contient quelque 4000 substances toxiques dont plus de 50 avérées cancérigènes. On en est infiniment loin avec la e-cigarette, même en incluant les éléments incriminés par ses détracteurs.
Des agents addictifs plus nombreux dans le tabac
Concernant la dépendance, la cigarette électronique est, une fois de plus, gagnante par rapport au tabac. Et pour cause, elle ne contient comme composé chimique addictif ni plus ni moins que de la nicotine, sinon aucun.
Dans les laboratoires de l’industrie du tabac, des scientifiques s’emploient tous les jours à trouver des substances visant à maintenir la dépendance physique, toujours plus puissantes et plus nombreuses. Le but de cette démarche est de fidéliser le fumeur à l’enseigne pour laquelle ils travaillent ! Les vapoteurs ayant abandonné la cigarette depuis plusieurs mois peuvent en témoigner. L’appel de la vapoteuse est moins pressant au quotidien que celui de la cigarette à tabac.
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